Comment la raison peut-elle éclairer nos savoirs, sublimer nos créations, guider nos vies et inspirer nos choix pour réconcilier l’humanité avec elle-même ?
À travers la science, l’art, le corps et les actes, ce blog revendique une vision claire et tranchée de ce qu’être humain signifie réellement.
Journal de bord
Vendredi 31 janvier 2025
Une semaine qui se conclut dans la même lignée que la précédente. Nous avons respecté les principales lignes de notre emploi du temps avec la musculation, la rédaction des articles et le visionnage des films. Malheureusement, cela ne s'est pas rigoureusement accordé avec les horaires définis. La semaine prochaine, puisque nous nous occuperons du codage de notre maison d'édition numérique, nous serons forcément plus en phase avec le planning, il faut donc apprendre à souffler avant le dur labeur qui nous attend. Quoique nous estimions à deux mois de travail l'achèvement du site, il se pourrait bien qu'en réalité, il ne nous faille qu'une à deux semaines, attendu que nous maitrisons à présent les bases architecturales d'un site bien conçu notamment avec les routes, les contrôleurs, les modèles et les vues.
Encore un jour passé à rédiger de nombreux commentaires sur franceinfo, toujours aucun reproche quant à l'utilisation de ChatGPT, malgré l'évidence avec des réponses structurées parfaitement, une mise en forme et un contenu calibrés, des réponses longues et immédiates, un savoir infini sur tous les sujets. Bref, quoi qu'il en soit, il est vrai que l'IA ne représente qu'un outil visant à accélérer la propagation de ma pensée, et non pas le résultat d'un contenu préformaté et robotique, ce qui peut expliquer la difficulté de mes interlocuteurs à repérer la part d'artificialisation du texte. Il faut rajouter également que ma version répond selon la vision que j'ai prédéfinie et qu'avec la version payante, la mémoire de l'IA lui permet de s'ajuster au mieux avec ma pensée. La problématique, c'est que je commence à devenir accro à tous ces commentaires et qu'il faudra trouver le bon équilibre pour que ce travail ne sape pas mes journées.
Aujourd'hui, j'ai entrepris une expérience visant à évaluer la capacité des systèmes de modération et des utilisateurs à détecter du contenu généré artificiellement sur Franceinfo. L'objectif était double :
Déterminer si la plateforme ou les internautes s'aperçoivent que mes commentaires sont produits par une intelligence artificielle.
Mesurer l'engagement généré par ces commentaires et observer le taux de censure appliqué à ces contributions.
Méthodologie
J'ai utilisé ChatGPT pour rédiger plusieurs commentaires sur divers articles d'actualités, en adoptant un ton diplomatique, tout en maintenant une critique rigoureuse et argumentée. J'ai ensuite suivi les réactions suscitées par ces commentaires en analysant les réponses des utilisateurs ainsi que les éventuelles suppressions par la modération.
Résultats et observations
Absence de détection apparente : Aucune indication ne laisse penser que la plateforme ou les utilisateurs ont perçu la nature artificielle des commentaires.
Engagement significatif : Plusieurs commentaires ont généré de nombreuses réponses, certaines engageant de véritables débats.
Censure partielle : Bien que le ton soit resté modéré, certains commentaires n'ont pas passé la modération. Il serait intéressant d'identifier les critères précis ayant mené à ces suppressions.
Conclusion et perspectives
Cette expérience met en évidence la difficulté pour les plateformes à détecter du contenu généré par une intelligence artificielle, tant que celui-ci est rédigé avec une certaine cohérence et une apparence humaine. Elle suggère également que l'impact d'une telle production de contenu peut être non négligeable en termes d'engagement. Dans le futur, il serait pertinent d'affiner cette expérimentation en testant d'autres plateformes ou en variant le style et la tonalité des commentaires pour identifier les seuils de détection et de censure.
Cette exploration s'inscrit dans une démarche plus large d'analyse des mécanismes d'information et de modération dans l'espace numérique.
Il est toujours compliqué de suivre l'emploi du temps à la lettre. Beaucoup de parties d'échecs et de suivis de lives twitch font que je m'appuie encore totalement sur ChatGPT pour publier les articles. Je ne sais pas ce qui pourrait créer un déblocage contre ces addictions web, sûrement trouver d'autres activités plus stimulantes intellectuellement. La semaine prochaine, cela devrait être plus simple puisque nous travaillerons sur notre nouveau site de maison d'édition numérique en Node.js, qui nécessitera ainsi un engagement constant chaque journée. Pour le moment, il reste encore à se caler sur l'ensemble des horaires définis, affaire à suivre.
Aujourd'hui, tout le monde parle de DeepSeek, le concurrent chinois d'OpenAI. Après avoir attendu plusieurs heures pour pouvoir m'inscrire sur ledit site à cause d'une attaque malveillante, parait-il, quelle ne fut pas ma déception en ayant face à moi une IA similaire en tous points à celle que je pratique maintenant depuis près d'un an. Comme à leur habitude, les médias couvrent le sensationnalisme, toute cette propagande antiaméricaine ne fait finalement que masquer une incapacité à produire. Certes, ChatGPT coute très cher, il n'est certainement pas un modèle efficient, mais en dehors du copycat, il n'existe pas de modèle plus probant. J'aimerais bien proposer mon propre modèle mais là encore, c'est toute l'informatique que je changerais pour créer une intelligence artificielle digne de ce nom. On peut lire dans mon article du jour une critique de la physique-chimie contemporaine et la mise en œuvre d'une science de la matière en triptyque qui unifierait ces deux domaines.